Des nouvelles priorités pour le leadership et les organisations de demain
Aujourd’hui instances de gouvernance et de direction intègrent dans leurs réflexions stratégiques la question des nouveaux modes d’organisation du travail et du changement culturel associé.
Les trois dernières années qui viennent de s’écouler, avec la Covid, les nouvelles pratiques montées très rapidement en puissance au sein des entreprises, de gré ou de force (ex : télétravail, maitrise par le plus grand nombre de nouveaux modes de communication…) ont marqué un changement radical de nos façons de fonctionner tant de manière individuelle que collective et ont révélé de forts dysfonctionnements au sein des organisations sur le plan psychologique, sociétal et économique.
Des nouvelles priorités pour le leadership
Sur le plan du leadership et de l’engagement, la crise et les nouvelles pratiques de travail ont fortement impacté l’organisation de l’entreprise, principalement au niveau du « comment faire », avec de nouveaux modes de travail, offrant la possibilité de repenser le « pourquoi », mais aussi la culture de l’organisation. Avec la montée du télétravail, la dynamique collective a perdu de son sens, éloignant ainsi le sentiment d’appartenance des collaborateurs. Pour contrer cet impact, il est nécessaire de remobiliser les équipes autour de la mission et des valeurs de l’entreprise, en réaffirmant ou faisant évoluer sa raison d’être, ses valeurs et son ambition.
La remobilisation des équipes n’est pas l’unique priorité du leader. Il doit parvenir à gérer simultanément la planification court terme et long terme de son activité et ce de façon plus contrainte en période de crise.
Concrètement, cela se traduit, d’une part par la mise en place de plan court terme pour continuer normalement ses activités dans ce contexte dissonant. Et d’autre part, à travers un plan à moyen terme pour préparer l’avenir au regard des axes de progrès identifiés par :
➢ La mise en place de scénarios d’activités accompagnés de budgets associés,
➢ La réorganisation des opérations au regard des activités clés.
Pour assurer la survie de l’entreprise, il est essentiel d’opter pour une nouvelle organisation du travail selon son besoin. En effet il n’y a pas de « one best way », chaque entreprise doit trouver son équilibre et trouver un mode de travail qui lui est adapté.
Repenser la résilience de l’organisation et l’évolution des compétences
Les organisations qui n’ont pas ou peu été impactées par la crise sont les plus résilientes.
La résilience de l’entreprise passera en premier lieu par sa solvabilité et l’acceptation du risque dans sa culture et son modèle opérationnel. Son principal enjeu sera sa capacité de passer d’un mode de gestion de crise à un mode de projection à moyen terme et vice versa sans déperdition d’efficacité et en embarquant son collectif.
Pour cela, une réallocation des ressources humaines et financières sur les priorités est cruciale, tout comme la concentration des efforts des équipes par activités et horizons de temps.
Une organisation couplant plasticité organisationnelle et rigueur de planification en sortira toujours gagnante. Cette plasticité passe par une évolution des modes de gouvernance, des modèles de management à repenser en profondeur dans le sens de l’autonomisation et de la responsabilisation des collaborateurs et l’identification des besoins critiques en compétences sur les métiers.
Quant au leadership, il sera modifié avec une focalisation de l’effort sur les transformations à opérer, tout en gérant les priorités et le courant. Des profils de futurs leaders conjuguant expertise, vision et humanité aideront les organisations à dessiner le futur du travail.
L’offre Gouvernance, Performance organisationnelle et Capital Humain de Transformation Factory adresse l’ensemble de ces défis. Et si nous échangions sur VOS défis de demain ?